Les anciennes brasseries de Lieu-Saint-Amand
Source : site internet « les brasseries du Valenciennois »
Au début du 20ème Siècle, deux brasseries étaient en activité à Lieu Saint-Amand.
Deux brasseries Lempereur apparaissent dans l'annuaire des Brasseurs et Malteurs de 1901:
1. Une brasserie semble avoir été fondée en 1891 puis devient
La Brasserie Eugéne Lempereur .
Eugène LEMPEREUR est le grand père paternel de Monique LEMPEREUR.
Sur la photo ci-dessous de 1943, on voit Eugène et son train à fûts de bière, à Denain, face à la pâtisserie Carin.
Photo fournie par Monique Lempereur.
Cette brasserie se trouvait au 13 avenue de la République.
En 1947, elle devient entrepositaire de la Brasserie Dubois Vaast sous le nom de Charles Lempereur (1905-1985
2. Brasserie Lempereur-Cavro & Fils
Apparait sous le nom de Brasserie Jean-Philippe Lempereur-Fournet ou Lempereur-Fournel. dans l'annuaire des brasseries de 1901.
Ses fils Charles Napoléon (1863- ?) et Joseph Désiré (1853-?) lui auraient certainement succédé.
Jean-Charles Lempereur (1732-1812), Désiré Lempereur (marié à Albertine Joseph Cavro ) et son fils Jean-Philippe Lempereur (1823- ?)
Jean-Philippe Lempereur-Tison (1768-1813), puis Désiré Lempereur (1799-?)
Julien Cavro (1867- ?)
Etiquettes des bières
Historique des brasseries du Valenciennois
En 1910, on recensait 294 brasseries dans le Valenciennois. En 1925, on n'en comptait plus que 141; 117 en 1939 et 59 en 1947.
Les familles de brasseurs forment une sorte d’oligarchie locale qui détient un pouvoir économique et politique certain. Ils sont souvent le Maire de la Commune , voire Député .
Des mariages confortent le réseau et vont parfois jusqu’à la création de sociétés en commun .
En ce début de 20 ième Siècle, les brasseries produisaient peu (- de 5 000 hl) et livraient dans une zone restreinte (- de 10 km); en général des débits de boissons qui leur appartenaient. Pendant les deux Conflits Mondiaux, beaucoup de brasseries seront détruites ou pillées de leur matériel et cesseront donc leur activité. Certaines se regrouperont, et pourront relancer leur production grâce aux indemnisations dues au titre de dommages de Guerre.
Les progrès techniques et le développement du transport en camion qui remplace alors la traction hippomobile leurs permettront de produire plus et d'étendre leur zone de distribution.
Au début des années 70, de grands groupes vont naitre, et absorber la plupart des brasseries du Valenciennois qui cesseront de produire et deviendront dépositaires pour ces grands groupes.